voici se qui ses passer ce week end dans ma region , a un mois de noel ses triste de voir sa .
Quatre appartements détruits samedi matin
au bout du quai à Dieppe
Une mère de famille et un enfant
échappent aux flammes
Samedi matin, un incendie a ravagé quatre appartements rue des Bonnes-Femmes au bout du quai à Dieppe. Quatre familles ont tout perdu. Un appel aux dons est lancé.
Ce sont des appels au secours qui ont réveillé samedi matin les habitants de la rue des Bonnes-Femmes, située au bout du quai, à quelques pas seulement de la place du Moulin-à-Vent. Une mère de famille prise au piège des flammes au troisième étage d’une maison voulait lâcher par la fenêtre sa petite fille de deux ans et demi pour tenter de la sauver. Grâce à l’intervention des pompiers, elles ont échappé aux flammes. Mais tout n’a pas été facile puisque les exposants présents sur la foire aux harengs ont retardé le passage des hommes du feu.
Difficulté d’accès
Il était environ 7 heures lorsque le feu s’est déclenché dans un immeuble rénové. Les grands moyens ont été déployés par les pompiers de Dieppe et Offranville qui ont dépêché pas moins d’une dizaine de véhicules et trente-cinq hommes sur les lieux où le major Olivier Letournelle a dirigé les opérations.
Compte tenu de la présence des exposants présents sur le quai Henri-IV mais aussi dans les rues adjacentes où débutait la foire à tout, les pompiers ont peiné à rejoindre la rue des Bonnes-Femmes. « Heureusement, a commenté après coup le major Letournelle, le fourgon muni de l’échelle à coulisse a réussi à se rendre rapidement sur les lieux. ça a été beaucoup plus compliqué pour le camion muni de la grande échelle de 25 mètres ».
Arrivés rue des Bonnes-Femmes, les pompiers ont eu pour priorité d’évacuer l’immeuble. Une intervention difficile car les marches de l’escalier au deuxième et au troisième étages avaient entièrement disparu. C’est par la fenêtre que les hommes du feu ont sauvé la femme et son enfant des flammes. Toutes deux ont été transférées vers l’hôpital de Dieppe.
Il restait alors aux pompiers à maîtriser l’incendie. Ils y sont parvenus non sans mal, après plus d’une heure d’efforts. Il a fallu notamment évacuer deux pompiers - par la grande échelle de 25 mètres - lesquels couraient à l’asphyxie. L’incendie a été finalement maîtrisé à 8 h 30 sous les yeux du colonel Paris qui pouvait constater l’efficacité de ses hommes. Selon les premières constatations, le feu aurait pu prendre au niveau de l’appartement du premier étage. Dévasté, l’immeuble devra être totalement refait au niveau de ses appartements.
Des voisins qui s’échappent de justesse
Il est aux environs de 7 heures, lorsque Françoise Renaud aperçoit de la fumée s’échappant du premier étage : « Nous étions dans la rue, en train de tout installer pour la brocante. Une femme en voyant la fumée a alerté les passants : l’appartement du premier étage était en feu. Mon mari, ma fille et ma petite-fille de deux ans et demi dormaient dans l’appartement au-dessus. Je me suis précipitée ». En l’espace de quelques dizaines de secondes, elle va réveiller tous les occupants de l’appartement et réussir à faire sortir tout le monde. Youssef Azieb dormait encore lorsque sa femme, Françoise, est venue le tirer du lit en catastrophe : « Je n’ai eu le temps de rien. J’entendais ma femme qui criait : « Vite ! Vite ! » Elle a attrapé ma petite fille au passage. J’ai jeté un coup d’œil à la fenêtre et j’ai vu la fumée qui sortait de l’étage inférieur. J’ai tout de suite mis un pull sur ma tête et suis sorti dans l’escalier. Tout était enfumé et j’ai eu beaucoup de mal à descendre. En sortant de l’immeuble j’avais les pieds nus. Tout a été à une telle vitesse… C’est une voisine qui m’a fourni des chaussures. » Arrivé quelques minutes plus tard, l’ex-compagnon de la locataire du deuxième et papa de la petite fille, ne peut que constater les dégâts : « Il ne reste plus rien. Depuis ce matin les pompiers, qui je tiens à le souligner font un travail énorme, sortent tout ce qu’ils peuvent de l’appartement. Nous essayons de récupérer deux ou trois choses mais il n’y a plus rien. Elles ont tout perdu. » La jeune femme et son enfant ont été relogées provisoirement dans leur famille en attendant de trouver une solution d’hébergement.
Appel à la solidarité
Quatre familles se retrouvent aujourd’hui sans toit (dont la présidente de l’association l’Atout cœur du moulin à vent), avec pour seuls biens les vêtements qu’ils portaient sur eux au moment de l’incendie. Les restaurateurs du quai ont fait une collecte ce week-end, les habitants du quartier et des Dieppois se mobilisent pour soutenir les sinistrés. La solidarité s’organise. Et les dons sont les bienvenus : que ce soit en numéraire, en bons alimentaires, ou du matériel utile au quotidien : électroménager, linge de maison, vaisselle, meubles, jouets pour deux petites filles de 3 ans… Les femmes ont besoin de vêtements allant du 38-40 au 46-48, côté homme : taille 40 et taille 52 et pour les petites filles en 3 ans et 5 ans. Les propriétaires de la boulangerie Pichenot, place du Moulin-à-Vent, ont mis à disposition leur garage pour recevoir ces dons
source: les informations dieppoises